B. Système de croyance et incrédulité

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image007 La Vérité reste unique, et il n’existe pas une seule religion, fusse-t-elle païenne ou chrétienne qui ne soit solidement construite sur le rocher du temps – Dieu et l’esprit immortel  image008 Helena BLAVATSKY

Chaque individu a le choix de croire en rien, en tout, en un dieu ou plusieurs mais aussi, et  surtout, en lui-même.

Par la simplicité ou la complexité, il a la capacité de croire ou non en son environnement.

Qu’il soit de nature matérialiste, intellectuel ou spirituel ; il lui est possible à tout moment de changer ces modes références qui lui ont été inculquées et de s’offrir ou nouvelle forme d’être.

Il existe des tonnes de techniques pour faire admettre à l’humain de nouvelles façons de percevoir qui il est, ainsi que le monde qui l’entoure. Néanmoins, que ces nouvelles perceptions soient vraies ou fausses, tant que celui-ci ne sera pas dans un état minimal de réceptivité rien ne pourra germer, pas même le doute.

Est-ce que le fait de ne pas voir, entendre ou sentir quelque chose implique que c’est faux ?

Quand il a été prétendu que la terre n’était pas ronde, pendant longtemps il a été considéré que ce nouveau concept, ce nouveau monde était de la pure démence. Et pourtant, cela était une réalité. Le monde a alors due admettre puis se forger de nouvelles  références car, dès à présent, il y avait une nouvelle donne. Et pour ceux qui ne voulaient surtout pas y croire, il leur devenait indispensable de composer avec ce nouvel environnement.

Dans l’exemple précité même les mathématiques n’avaient pas le pouvoir de démontrer l’existence d’un autre monde. Alors que tous les calculs étaient cohérents, il aura fallu de longues années de persuasion pour offrir l’opportunité du voyage. Et ce ne fût seulement, qu’après le retour de Christophe COLOMB ramenant des preuves que même les érudits ont dus admettre ce changement d’environnement.

Dès qu’il existe un inconnu, alors une peur profonde se forme au sein de chacun. Seul les plus audacieux, les plus sereins savent alors saisir le choix d’étendre leur périmètre de référence bien avant même la démonstration par les preuves.

Ainsi, le souvenir d’un jeune garçon d’une ville de Normandie ressurgit. Alors, qu’il n’avait que dix ans, il eu l’occasion unique pour enfant de la classe ouvrière d’accompagner ces parents pour visiter un oncle, parti quinze plus tôt, aux États-Unis. A cette époque de la fin des années soixante-dix, le nouveau monde de M. COLOMB avait su développer très rapidement de nouvelles technologies de nouveaux concepts qui avaient éblouis ce jeune enfant. De New York à Orlando (Floride) et des chutes du Niagara à Washington, et ce durant tout un mois de l’été 1978, il avait ramener des milliers de souvenir. Comme chaque année à la rentrée, le maître prenait le temps d’écouter les aventures estivales de chacun. Une grande majorité était restée en métropole et les plus chanceux avait passé une bonne partie de leur été dans le sud. Mais, cette année là, notre jeune garçon avait quelque chose de nouveau à raconter, la découverte de l’Amérique du Nord. Aux interrogations diverses variées, il y répondu bien volontiers. Et à la question : « Quelle est la chose plus étonnante que tu es vu ? » qui surgit, de tous les objets et constructions (la poupée pour garçon G.I. Joe, les voitures avec d’énormes calandres et des moteurs surpuissants, le parc Disney Land d’Orlando, les autoroutes à huit voies, les gigantesques tours de la grosse pomme, etc.) étonnant qu’il observa, il répondit : « La brosse à dent électrique ! ». Là, ce fût un rire général de tous ces camarades qui emplit la salle de classe. Puis, le maître se mit à le dénigrer et le traiter de menteur ! Et pourtant, moins de dix années une innovation traversa l’atlantique et même si cet outil n’a toujours pas pris le meilleur essor en France, il est toujours présent dans nos rayons de supermarché.

Rien ne permettait au jeune garçon de se défendre face à la raillerie et encore moins à l’humiliation du maître qui malgré sa fonction d’éducateur et donc se doit d’être un référent avait l’ouverture d’esprit d’une huître. Et il est peu probable qu’il eu le moindre souvenir de cet évènement probablement mineur pour lui le jour où il découvrit par la publicité ou lors de ces courses dans son magasin préféré de ce petit objet d’hygiène buccal motorisé néanmoins son attitude face à l’inconnu et la non connaissance est similaire aux détracteurs de l’aventurier du nouveau continent au XVème siècle.

En écoutant et appréciant avec son cœur, il est alors possible d’avoir son juste discernement. Et cela devient alors une opportunité de découvrir d’autres formes de pensées, d’autres horizons, d’autres continents, d’autres mondes.

Nous vous invitons à l’ouverture.

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